L’entrepreneuriat… Nul doute que le terme est de nos jours, plus qu’à la mode. En effet, Il est désormais quasiment impossible de passer une journée sans que quelqu’un n’évoque ou ne suggère le fait de s’engager dans des activités génératrices de revenus. Cependant, malgré l’utilisation répandue du terme, il ne semble pas souvent pas correctement compris de ceux qui l’utilisent. Nous vous proposons dans cet article d’apporter quelques précisions afin de mieux l’appréhender.
DEFINITION DE L’ENTREPRENEURIAT
Nous le définissons selon deux principales approches. Dans un sens large, il désigne la capacité à matérialiser une idée en projet et à la concrétiser. Dans un sens plus strict, l’entrepreneuriat désigne l’action de produire de la richesse et/ou de l’emploi par la création ou la reprise d’entreprise.
TYPES D’ENTREPRENEURIAT
Le terme entrepreneuriat est désormais très vaste, évolue dans le temps et englobe plusieurs formes différentes de créations d’entreprises :
La Franchise
Cette forme de création d’entreprise consiste pour une grande structure (Franchiseur) à accorder à une en création ou plus petite (Franchisé) le droit de reprendre son idée, de vendre ses produits ou services moyennant une compensation financière. Le franchisé bénéficie ainsi de la réputation, de l’identité visuelle, des produits et services du franchiseur déjà répandu sur le marché. C’est un moyen efficace de concrétiser un objectif de création d’entreprise sans avoir d’idée propre à soi préalable.
Bien qu’il ne soit pas obligatoire pour l’entrepreneur qui opte pour cette formule d’avoir une certaine singularité, il peut cependant avoir besoin de travailler son identité visuelle (affiche, flyers, etc.)
L’entrepreneuriat Ex-nihilo
C’est la forme d’entrepreneuriat la plus populaire ; il est question ici de création pure d’entreprise. Il s’agit donc de réellement concrétiser une idée, au moyen (ou non) d’un financement initial. Les innovations, les identifications de problème(s) lié(s) à des consommateurs justifient la création de ce type d’entreprise. Cette forme nécessite un temps et une préparation plus importants pour introduire et faire connaître son produit sur le marché.
Pour celui qui opte pour cette forme, Tout est à créer au niveau communicationnel : logotype, logo, insigne (éventuellement), typographie(s), communication digitale, etc.
La reprise d’entreprise
Tel que l’indique le nom, il s’agit ici de racheter une entreprise déjà existante, le « repreneur » ayant la possibilité d’en créer une nouvelle ou de reprendre les activités en cours. Les avantages de ce type d’entrepreneuriat reposent sur le fait que l’entreprise possède déjà une base de données (clients, fournisseurs…) relativement bien fournie et pouvant directement être exploitée par le repreneur. De plus, de par la maitrise liée à la précédente exploitation, il existe moins d’incertitudes et donc moins de risques.
L’intrapreneuriat
Cette forme d’entrepreneuriat consiste à créer une ou plusieurs activités économiques au sein de la même entreprise. Un employeur peut encourager l’expression de compétences particulières chez ses salariés au sein de sa structure, ceux-ci devenant donc des « intrapreneurs », jouissant d’un certain statut et non astreints aux risques venant qui viennent avec le fait d’être entrepreneur. L’épanouissement de ce type particulier d’entrepreneur dépend des facilités et restrictions d’actions données par l’employeur.
L’essaimage ou « extrapreneuriat«
Il est question d’essaimage lorsqu’un employeur vient en aide à ses employés qui souhaitent entreprendre. Il peut le faire par le parrainage, l’accès à l’information, le transfert de brevet, technologique ou d’activités, l’appui d’expertise ou encore par des aides financières. Ces aides étant très souvent stratégiques, puisque permettant la mise en place de politiques d’externalisation d’activités. Du côté des employés, cela leur permet de créer leur propre entreprise en restant en quelque sorte rémunéré.
ENTREPRENARIAT, UNE DIFFERENCE ?
Une erreur de prononciation a progressivement conduit la plupart à orthographier le mot de cette manière. Cette erreur a été tellement répétée qu’elle est à la limite entrée dans les usages au point d’être souvent décrite comme une variante du mot entrepreneuriat. Cependant les Dictionnaires « Larousse » et « LeRobert » ne contiennent cependant pas ce mot, celui de l’Académie française non plus.
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